Histoire des traitements de surface

L’art de revêtir le métal date de la plus haute antiquité.

Cet art est certainement contemporain de la découverte du métal que l’on peut situer au Vème millénaire ayant JC.

Le travail et l’utilisation des métaux : or, argent, cuivre, étain, plomb, mercure et fer, ont connu une évolution différente suivant les époques’ et les pays.

Le nom de VOLTA marque une placé décisive concernant les traitements de surface.

Son invention pose les bases fondamentales pour le développement de l’électrochimie.

Ses recherches marquent la transition entre le régime de l’électrostatie et celui de l’action galvanique.

On a retrouvé datant de 5000 ans avant JC dans la cité de Badari, en Haute Egypte, quelques petits instruments de cuivre, poinçons, aiguilles, mêlés à des instruments de pierre polie.

Le néolithique côtoie ici l’âge des métaux et ce n’est que lentement que le métal supplante le matériel lithique.

Ce n’est qu’à la période de Nagava 4000 à 3200 avant JC que les instruments de cuivre se multiplient, non seulement en Egypte mais à Babylone et en Asie.

On retrouve sur les pierres taillées des vieilles pyramides, des traces de cuivre provenant de ces outils.

D’après les inscriptions laissées par le bas-relief de SEMERKHET, sixième roi de la première dynastie, il semble que les mines du Sinaï aient constitué l’origine du minerai de cuivre utilisé par les Egyptiens.

L’alliage cuivre-étain était connu en Egypte 3000 ans avant JC ; il pénétré en Occident et entraîné l’avènement de l’âge du Bronze,

Les Egyptiens, bons métallurgistes, connaissaient fort bien la métallurgie du fer, et pratiquaient déjà la trempe au Sème millénaire avant JC.

Ce n’est que 1500 ans plus tard que les Européens utiliseront le fer métallique.

Les sites d’Hôtoppz Mohenja-Dard dans la vallée de l’Indus, occupés vers 2600 avant JC, ont fourni de nombreux objets métalliques en plomb, en argent et en or.

Durant l’Antiquité et le Moyen Age, sept métaux furent connus l’or, l’argent, le cuivre, l’étain, le plomb, le mercure et le fer,

Il n’est peut-être pas inutile de rappeler qu’à la suite des découvertes de nombreux savants français et étrangers et surtout après les travaux d’Henri BECQUEREL sur la radioactivité ; après celle du radium par Pierre et Marie CURIE et 1899 ; bientôt suivie de l’exposé du principe de la relativité par EINSTEIN ; après les travaux des frères Maurice et Louis de BROGLIE, ceux de Jean PERRIN, repris par son fils Francis et des retentissantes expériences de Frédéric et Irène JOLIOT-CURIE, qui, faisant une réalité du vieux rêve des alchimistes, des dogmes scientifiques ont été posés, en dehors desquels toute autre croyance doit être considérée comme une hérésie.

Le sujet a peut-être un caractère abstrait mais, il était utile d’exposer les conditions dans lesquelles, sous forme d’électrons, l’énergie intervient dans le phénomène de l’électrolyse.

On reste en effet confondu en apprenant qu’un atome de carbone, est tellement petit qu’il en faut 10000 Milliards de milliards pour former un diamant d’un carat, que chacun de ces atomes contient des corpuscules d’électricité ou électrons d’une dimension infiniment plus réduite et qui sont animés d’un perpétuel mouvement, soumis aux mêmes lois que le mouvement des astres, les plus volumineux composant les nébuleuses, qui, dans notre univers, se trouvent éloignées de nous par des milliers d’années-lumière.

Suivez bien le mouvement de ces infiniment petits, de ces « ions voyageurs » qui’, à l’exemple des bons génies, accomplissent leur fonction, en entraînant avec eux leur charge d’électricité, avec une méthode, avec un ordre qui font penser au labeur des abeilles apportant à la ruche le fruit de leur travail.

A une époque où tout semble s’effondrer, les prétentions de notre pauvre humanité apparaissent bien petites devant de tels exemples donnés par la Nature, dans laquelle l’ordre magnifique de la Création continue à fonctionner imperturbablement.

Que l’image de Saint Eloi nous invite à perpétuer, dans le souci du beau et de la qualité, les traditions de droiture et d’entre aide dont ce Saint nous a donné un si parfait exemple!